Voila ce que j'ai trouve dans le journal quotidien Metro
MARC-ANDRÉ LEMIEUX
MÉTRO
30 juillet 2009 00:01
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Pour Cœur de pirate, l’ambition est venue avec le succès.
«Je n’étais pas ambitieuse au départ, mais quand tu vois que ça peut marcher, t’es encore plus poussé à continuer et à aller plus loin, dit-elle. Ça me donne envie de ne jamais arrêter de travailler tout le temps!»
La jeune femme de 19 ans dit carburer à l’adrénaline depuis la sortie de son tout premier album, au mois de septembre 2008. Un simple coup d’œil à son agenda, et on saisit immédiatement ce qu’elle veut dire.
Depuis le mois de mai, elle multiplie les allers-retours entre le Québec et la France, où elle a lancé son opus éponyme. Le week-end dernier, elle a fait un voyage éclair en Suisse, et ce soir, elle entame une série de cinq concerts (qui affichent presque tous complets) à L’Astral, dans le cadre des 21e FrancoFolies.
Ne lui parlez surtout pas de son automne hyper chargé au cours duquel elle se produira entre autres à Londres et à Bruxelles, car vous risqueriez de lui faire perdre la boule...
«Je ne regarde pas trop mon horaire! s’exclame-t-elle. J’y vais au jour le jour, parce que sinon, je pense que je paniquerais!»
Un peu plus triste
En dépit d’un horaire de fous, Cœur de pirate, de son vrai nom Béatrice Martin, ne semble pas manquer d’énergie. Au téléphone, son débit rapide laisse croire qu’elle pourrait garder ce rythme de croisière le reste de sa vie.
Par surcroît, elle travaille présentement sur les titres de son deuxième album, qu’elle décrit comme étant «un peu plus triste» que le premier.
«Je ne sais pas pourquoi, précise-t-elle. J’aborde des thèmes différents, mais ça reste du Cœur de pirate.»
Les mélomanes qui ont craqué pour la première offrande de l’auteure-compositrice-interprète peuvent donc s’attendre aux mêmes ambiances folk aux accents de musique française qui ont suscité un tel engouement il y a un an.
Le syndrome de l’imposteur
Quand on évoque ses débuts dans le métier et le battage médiatique qui s’en est suivi, Cœur de pirate pousse un soupir de soulagement.
À l’époque, la chanteuse souffrait du syndrome de l’imposteur et craignait de ne pas être à la hauteur des attentes du public et de la presse, qui l’avaient tous deux découverte sur le web quelques mois plus tôt.
«J’ai eu peur, avoue-t-elle aujourd’hui. Je me disais tout le temps : “Pourquoi moi? Pourquoi on m’a offert ce contrat de disque-là? Pourquoi j’ai cette chance-là?” Pendant un moment, je n’y ai pas vraiment cru, mais au bout d’un certain temps, quand j’ai vu que les gens aimaient vraiment ce que je faisais, j’ai arrêté d’y penser.»
Une image
Si le succès quasi-instantané remporté par Cœur de pirate repose en grande partie sur ses chansons ô combien accrocheuses (Ensemble, Comme des enfants), il n’en demeure pas moins que son allure mi-rebelle mi-angélique a également joué un rôle non négligeable dans sa fulgurante ascension.
La principale intéressée admet accorder une certaine importance à l’image qu’elle projette. Elle nie toutefois porter attention à ce que les gens en pensent.
«Je me fous de ce que les autres pensent de mes tatouages et de tout le reste, insiste-t-elle. Qu’ils aiment ça ou pas, ça me fait que dalle.»
«Après tout, je suis juste une fille blonde qui chante des chansons», ajoute-t-elle en riant.
Voila le lien :
http://www.journalmetro.com/culture/article/270368--coeur-de-pirate-la-blonde-ambitieuse